jeudi 3 décembre 2015

MICHEL HINDENOCH, onzième invité


Michel Hindenoch
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Un conteur simple et sensible, qui partage ses points de vue avec une tranquille assurance.

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mardi 1 décembre 2015

CATHERINE PETIT, dixième invitée


Catherine Petit
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Une voix, une présence étonnantes, de l'audace, de la ténacité, une sorte de folie douce, voilà comment je résumerais cette conteuse qui ose mêler conte et opéra, et s'adresse aux tout-petits avec une justesse intéressante.

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vendredi 9 octobre 2015

MARTINE MANGEON, neuvième invitée


 
 
Martine Mangeon
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Martine conte depuis longtemps, sans faire de bruit, avec l'assurance d'une passion vivante, ancrée au plus profond d'elle. J'ai eu l'occasion de l'écouter plusieurs fois, surpris par sa faculté de renouvellement et de puissance de sa parole. Une conteuse partagée entre Paris et Bretagne qui a accepté de jouer le jeu de l'entretien filmé sans hésiter, avec simplicité et bonne volonté, qualités qui confortent l'estime que je lui porte.

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lundi 7 septembre 2015

STELIOS PELASGOS, huitième invité



Stelios Pelasgos
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Au cours du festival Palabrages (début dé l'été, dans la région de Nimes-Sommières), j'ai fait la connaissance de ce conteur grec, invité de choix, artisan du renouveau du conte dans son pays et en Crête. Il a tout de suite accepté le projet d'un film basé sur son témoignage de conteur sensible aux liens entre oralité et écriture, spécialisé dans le processus d'apprentissage.
Voici comment il présente son livre (malheureusement toujours pas traduit en français), sur son site :

 xr
  APPRENTISSAGE DE LA LITTÉRATURE ORALE. LE SECRET DU CONTEUR.
  Un livre de référence qui présente ma recherche doctoral. L'intelligence multiple a 
  donné le support scientifique pour considérer la méthode traditionnelle 
  d'apprentissage et prouver son potentiel dans l' école primaire.


Quelques jours après la fin du festival, il est venu chez moi et nous avons passé ensemble trois jours splendides, nous découvrant mutuellement en considérant les points de rapprochements et d'éloignements de nos réflexions sur le conteur, l'art du conte, le renouveau du conte. Nous sommes plus souvent tombés d'accord, que l'inverse, ce qui n'a pas manqué de me surprendre, étant donné nos parcours extrêmement différents.

Je suis heureux de présenter le film qui lui est consacré, tant sa gentillesse, son humilité et son enthousiasme m'ont été droit au cœur.


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vendredi 31 juillet 2015

MARTINE COMPAGNON, septième invitée


Martine Compagnon
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Déterminée,
Dégourdie,
Délicate,
voici les trois dés qu'elle lanceau cœur de son travail de conteuse et de clown en entreprise.
Le conte a sa place partout,
d'autant plus quand il est porté, offert, transmis par une personne de qualité.

Je connais Martine depuis longtemps,
et j'étais curieux de découvrir son point d'ancrage actuel,
le résultat d'un cheminement discret et présent.
Je n'ai pas été déçu du voyage !

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mercredi 1 juillet 2015

LAURENT DAYCARD, sixième invité




Laurent Daycard
Image extraite du film

Ce conteur m'a surpris, ému, emporté par la puissance de sa parole, la vérité de ses images, lors d'une soirée contes du festival PALABRAGES, il y a deux ans. Je me souviens encore aujourd'hui d ce qu'il a conté, avec précision et émotion.
Il ne m'en fallait pas davantage pour lui demander de participer à ce projet qu'il a accepté immédiatement.
Nous nous sommes retrouvés à "La Baleine qui dit vagues", lieu du conte à Marseille. Sa passion du conte, son plaisir de la transmission sont communicatifs.

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dimanche 31 mai 2015

GENEVIÈVE BAYLE-LABOURÉ, cinquième invitée



Geneviève Bayle-Labouré
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Depuis longtemps j'ai renoncé à tenter de comprendre ce qui permet à une relation de s'épanouir et s'ancrer dans le temps, au-delà des rencontres régulières. Geneviève Bayle-Labouré est la seule conteuse dont je garde la photo dans mon bureau (ceux qui l'ont visité peuvent en témoigner) et que je regarde souvent... Elle est comme ma sœur dans le conte ; un être qui m'a beaucoup apporté dans la connaissance des limites qui sont nôtres et que l'on peut dépasser ou accepter. Elle les a acceptées et vit une vie de conteuse que je lui envie parfois, sereine et facétieuse (malgré sa peur de se perdre dans la forêt). 

La forêt, c'est justement parce qu'elle y conte souvent que j'ai eu envie de l'interroger afin de partager ce lieu mythique, proche et lointain qui nous offre la possibilité de nous découvrir. 

Elle vit tout près de Fontainebleau. La nature qui l'environne dans le film est celle de son jardin.

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mardi 28 avril 2015

GILLES BIZOUERNE, quatrième invité



Gilles Bizouerne
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La quatrième rencontre a eu lieu le jour où je me suis fait voler l'ordinateur, en plein Paris (voir article daté du 29 octobre 2014). Un instant m'avait effleurée l'idée de reporter notre rendez-vous, mais heureusement, je n'ai pas écouté cette voix et j'ai eu la chance de (re)découvrir un être que je n'avais pas vu depuis... presque quinze ans.
Il trouva les mots de réconfort et nous nous sommes installés rapidement, lui sur son canapé, devant un mur rouge profond, et moi sur une chaise, derrière ma petite caméra.
Il a parlé en homme confiant en ses capacités, honnêtement et sincèrement.

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samedi 11 avril 2015

POURQUOI ? MAIS POURQUOI DONC ?

Oui, pourquoi ? 
Plusieurs fois la question m'est posée. 
Il semble que ce soit la première qui vient à l'esprit des personnes que je rencontre. 
 
Pourquoi tant d'énergie ? 
Pourquoi tant de temps ? 
Pourquoi tant de travail ? 
Pourquoi partir sur un chemin qui n'est pas le tien (le documentaire filmé) ?
Qu'aurais-tu à dire de plus que ce que tu as déjà fait avec la revue DANS LE VIVIER DU CONTE ?

Je respire un grand coup et je réponds : 
Parce que : 
le conte est important pour moi, 
le conteur l'est tout autant, 
je suis intéressé par la façon qu'ont les autres conteurs de vivre avec le conte, 
je suis intrigué par l'évolution intérieure qui peut se mettre en place grâce au conte, 
je suis passionné par la parole introspective, 
j'apprécie l'authenticité des témoignages.
Parce que les questionnements qui traversent les uns et les autres sur la matière du conte, la narration du conte autrefois et aujourd'hui, le pourquoi du conte, les définitions du conte, les comparaisons entre les différents contes des différentes cultures me bouleversent...

Parce que j'aurais voulu être 
JACQUES CHANCEL, pour porter "Radioscopie" au pinacle des entretiens radiophoniques en plongeant au coeur de chaque personne invitée,
ORSON WELLES, pour révolutionner le cinéma et joua avec maestria de la voix off du narrateur,
AGNÈS VARDA, pour utiliser le documentaire visuel en artiste avisée et inventive, 
JEAN COCTEAU, pour réaliser le film "La Belle et la Bête" ET QUI, parallèlement, écrivit le "Journal d'un film" afin de partager les aléas de la création et de la réalisation, entre deux problèmes de santé,
FRANÇOIS TRUFFAUT,  pour pousser Alfred Hitchcock à parler de la spécificité de son cinéma, 
JACQUES PRÉVERT et MARCEL CARNÉ, pour créer le chef-d’œuvre "Les Enfants du Paradis", ode à la beauté du spectacle, à la grandeur et à la folie de l'amour, 
JAMES CAMERON, pour plonger aux fin fond des abysses de la nature humaine sous forme d'un conte initiatique : "Titanic" (sans oublier "Abyss" et "Avatar"),
(Note : je reviendrai ultérieurement sur le sujet "TITANIC, UN CONTE INITIATIQUE ?", que j'ai développé sous forme d'une conférence à laquelle je tiens beaucoup).
etc.

Je suis PASCAL QUÉRÉ
-> un humain ébloui par la façon qu'ont les humains de mettre en récit leurs expériences, leurs désillusions, leurs aspirations et leurs rêves,
-> un conteur qui parle par images, qui se trouve propulsé au cinéma chaque fois qu'il conte, chaque fois qu'il écoute (et ce, même dans la vie quotidienne : je transforme les paroles entendues par des images mouvantes que je découvre, jusqu'à oublier qui me parle et ce que je dois répondre...),
un cinéphile éclectique et obsessionnel, qui n'hésite pas à revoir plusieurs fois un film qui lui pose questions (existentielles) et problèmes (techniques), 
-> un curieux qui conçoit le documentaire (radiophonique) et cinématographique comme des aventures incontournables, 
-> un amateur (au sens d'aimer, aimer, aimer) d'expérimentations de toutes natures depuis l'adolescence. 

Lorsqu'à 17 ans, je découvre la photographie par diapositives, je sais qu'un jour je réaliserai des diaporamas sur des sujets portant sur l'humain, les étapes de vie, les parcours personnels.
J'en ai 40 de plus et les diapos sont devenus des films en format digital, avec une caméra plus petite que mon appareil reflex de l'époque.

Plusieurs aventures m'attendent :

La première est de penser à celles, à ceux que je connais.
Imaginer les retrouvailles (je n'a pas vus certains depuis plusieurs années).
Leur écrire. Me faire persuasif sans forcer.
Attendre les réponses.
Décider du rendez-vous.
Petite précision : je préfère filmer les personnes chez elles, dans leur environnement. Cela implique des déplacements à organiser.

Le jour arrive... Il s'agit de la seconde aventure.
Je m'approche,
je m'approche,
je suis là mais on ne me voit pas,
je pose quelques questions basiques,
et je laisse parler,
j'adopte les silences, les recherches de formulations, les erreurs, les trouvailles.
Je ne bouge pas (à dessein) la caméra, pour ne pas perdre le contact, le fil avec la personne qui ose parler juste et vrai.
Je n'ai pas d'à-priori.
Pas de plan préconçu.
Je laisse venir.
Je prends des notes pendant l'entretien, sauf si cela peut déstabiliser.

Ensuite...
C'est une autre histoire, la troisième aventure.
Je laisse passer du temps avant de regarder les rushes.
Je fais le mort, l'ours, l'invisible. Je n'y suis pour personne.
Rien ne doit m'extraire du mouvement.
Lorsque je plonge dans le film à faire, c'est comme un saut dans le gouffre, sans parachute, avec la seule certitude que des ailes me pousseront au bon moment, pour atterrir là où je dois me rendre.
Je suis un adepte de la croyance de Cocteau : le film est comme un être qui préexiste et poursuit son but ; le réalisateur met tout en œuvre pour lui permettre de se mettre au jour.
Je regarde en comparant mes souvenirs des prises de vues et la réalité de ce qui a été filmé.Les notes me sont utiles et c'est souvent à partir d'elles que le montage est initié. Si je n'en ai pas, je décrypte les propos et je repère ce qui m'apparaît important concernant le conte ET représentatif de la personne qui témoigne.
Le montage est l'étape fondamentale. Je m'appuie sur mes recherches précédentes consacrées au fonctionnement du récit, à la valeur de la dramaturgie, à la raison d'être du rythme dans la narration.

La quatrième aventure est la rencontre avec la personne pour lui montrer son film et discuter de ce qui va, ne va pas, de ce que je peux laisser tel quel ou modifier. Je suis récompensé de mon travail lorsque j'entends qu'elle se retrouve entièrement dans le résultat.

 La cinquième est tissée de patience : la mise en ligne sur youtube, qui peut durer de 14 à 40 heures selon l'endroit où je me trouve, la box dont je dispose et la connexion possible...

La sixième est l'article à écrire sur ce blog, pour présenter l'invité (paradoxalement, c'est à ce moment-là que je ressens les effets du trac). L'exercice impose quelques lignes précises qui correspondent bien à la réalité du résultat.

La septième est la réception des réactions, par courriel, sms, paroles téléphonées ou de vive voix.
Avec souvent cette question, "pourquoi ?"...

vendredi 3 avril 2015

PALABRAGES 2014, documentaire

 Image extraite du film :
une enveloppe d'ART POSTAL 
réalisée par Françoises Lègues

En 2014, le festival PALABRAGES fêtait ses 10 ans. Il se tient dans le Gard, entre Nîmes et Sommières, dans la vallée de la Vaunage. L'idée m'est venue de réaliser un documentaire qui présenterait le foisonnement, l'ambiance, le ton familier et sympathique qui s'en dégage. 

Ma petite caméra installée sur son trépied, habitée d'une patience et d'une curiosité sans défauts, j'ai filmé le plus que j'ai pu, afin d'avoir matière à produire une documentaire ressemblant et sincère, représentatif de ce que l'on y vit. J'ai considéré ce nouveau travail comme un exercice de montage, qui me permettait de me confronter au rythme des séquences, aux enchaînements des sujets, à l'intérêt à préserver. J'ai conservé le format de 40 minutes que j'utilise pour la série ETRE CONTEUR AUJOURD'HUI.

Je l'ai intitulé : PALABR... 10 ANS D'... AGE.

Le voilà, tout neuf, disponible sur you tube. Pour le voir, cliquer sur l'image ci-dessous : 


VÉRONIQUE AGUILAR, troisième invitée


Véronique Aguilar
image extraite du film

La troisième rencontre nous amène dans le sud, entre Alès et Avignon. Cette conteuse à la voix modulée a choisi de travailler principalement avec les personnes (plutôt âgées) atteintes de la maladie d'Alzheimer. J'ai souvenir d'un long échange, au cours d'un colloque du CMLO, à Florac, sur ce thème qui me touchait de près, puisque ma mère vivait désormais sous le joug de cette mal...édiction. J'ai rêvé qu'elle puisse retrouver un semblant de communication grâce à l'écoute des contes, aussi me suis-je lancé, comme j'ai pu, à lui dire des récits lentement, avec empathie, sans chercher à la "ramener" vers moi, simplement en croyant aux images que le conte me lançait, par-delà les âges. Je ne suis pas certain que ces expériences aient eu un impact sur elle. J'ai toujours gardé envers Véronique une reconnaissance pour la qualité de sa parole, à un moment où je me sentais assez perdu et avait besoin de retrouver un peu d'espoir. 

Je la connais assez peu comme conteuse, nous avons décidé de nous entraider dans nos recherches de répertoire ou nos essais de narration. C'est ainsi qu'un jour du printemps 2014, muni de ma caméra, je suis venu chez elle afin de la filmer en train d'improviser sur un conte des paroles en alexandrin... De fil en aiguille, est devenu évident que je pouvais mener (enfin) à bien un projet de films sur des conteurs et conteuses. Et voilà comment ETRE CONTEUR AUJOURD'HUI s'est concrétisé.
Nous avons convenu qu'elle serait une des premières invitée. 

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03 VÉRONIQUE AGUILAR
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vendredi 27 février 2015

ALICE MENDELSON, seconde invitée



Alice Mendelson
image extraite du film

Ce second opus nous entraîne dans la vie et le parcours d'une conteuse de 23 ans.
Oui, je joue sur les mots...
Elle est conteuse depuis 23 ans et affiche sereinement ses 89 ans...
Elle a connu le bonheur dans sa vie de professeur de français,
puis l'angoisse d'une retraite probablement ennuyeuse,
jusqu'à la découverte du conte, au bon moment.

J'ai eu le privilège d'être son formateur au cours de son premier stage d'initiation. Depuis, nous avons appris à nous connaître, à échanger, à apprécier l'autre en nos immenses différences et en nos émouvants points communs.

Elle a accepté avec joie de se lancer dans l'un de ses exercices favoris, celui de parler sans filet, au plus près de sa vérité dans une quête continuelle de la parole vraie, de la parole juste.

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mercredi 4 février 2015

QUE SIGNIFIE "NOUVEAUX CONTEURS" ?

Une petite mise au point me semble opportune : lorsque j'ai dit dans la bande-annonce que je m'intéressais aux "nouveaux conteurs", je ne faisais pas allusion à ceux qui seraient "nouveaux" dans le conte, qui conteraient depuis quelques mois ou quelques années. Je pensais à ceux qui participent à ce mouvement étonnant, qui dure depuis près de cinquante ans, que l'on appelle le "renouveau du conte" (certains préfèrent "néo-conteurs"). 
Pour le moment, je désire filmer des personnes qui content depuis au moins 20 ans, afin qu'elles puissent témoigner de leur évolution.

ELISA DE MAURY, première invitée



Elisa de Maury
image extraite du film

L'aventure commence véritablement. Enfin !
Il m'a fallu dépasser quelques autres freins puis me lancer tête baissée dans le (re)montage du premier documentaire. Grâce à la copie ancienne dont je disposais, je ne me suis pas trop égaré. 

Le voici donc, tout beau, tout neuf, ce premier entretien avec une conteuse que j'avais rencontrée il y a de très nombreuses années, perdue de vue ensuite, et retrouvée il y a trois ans. Grand plaisir de l'entendre conter, preuve, une fois de plus, que l'écoulement du temps est précieux pour les conteurs, car il nous amène à nous rapprocher de nous, de notre vérité, de nos possibilités que l'on apprend à dépasser régulièrement. 
Lorsque je lui ai proposé ce projet, elle a répondu "du tac au tac" qu'elle n'avait rien à dire de particulièrement intéressant et que je pourrais renoncer à monter les rushs, une fois les prises de vues réalisées. 
"Au cas où tu te rendrais compte qu'il n'y aurait rien à en tirer". 
"Oui, oui", ai-je répondu malicieusement. 
J'ai regardé, écouté, choisi et je vous le présente avec émotion. 

Le principe de cette série est simple : inviter les conteurs, les conteuses à parler de leur parcours, de leurs observations, de leurs coups de coeur, de leur évolution, de leurs réflexions.
A aucun moment on ne les entend conter. c'est comme si nous étions assis en leur compagnie et que nous écoutions leurs confidences.

Merci de me faire savoir vos réactions.

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01 ELISA DE MAURY
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